Dans un contexte de déclin démographique de nombreuses communes rurales françaises, certaines municipalités adoptent des initiatives audacieuses pour revitaliser leur tissu local. L’une d’elles se distingue particulièrement : la région du Puy‑de‑Dôme, autour de la petite ville d’Ambert, propose jusqu’à deux maisons symboliquement vendues 1 € chacune, à condition de respecter plusieurs engagements stricts.
Cette démarche s’inscrit dans un projet sur cinq ans visant à redynamiser la population locale, stimuler l’activité économique et redonner vie à des quartiers
Dans le but de revitaliser certains quartiers en déclin, la commune d’Ambert, située dans le département du Puy-de-Dôme en Auvergne, lance une initiative audacieuse : proposer des maisons à vendre au prix symbolique de 1 €. Cette petite ville, qui souffre d’un taux élevé de logements vacants et d’un vieillissement de la population, espère attirer de nouveaux habitants prêts à s’installer durablement et à redonner vie à des bâtiments laissés à l’abandon. Ce projet s’inspire d’initiatives similaires menées dans d’autres pays européens, notamment en Italie, où plusieurs villages ont déjà utilisé ce modèle pour lutter contre l’exode rural.
L’offre, bien que très attractive sur le papier, est encadrée par des conditions strictes : les acquéreurs doivent s’engager à rénover entièrement le bien dans un délai imparti, à en faire leur résidence principale pendant au moins trois ans, et à commencer les travaux dans les six mois suivant l’achat. Si le prix d’achat est dérisoire, les coûts de rénovation peuvent en revanche être élevés, mais la commune prévoit un accompagnement financier sous forme de subventions ou de prêts à taux réduit. L’objectif est double : repeupler les zones désertées et préserver le patrimoine bâti en le confiant à des personnes motivées.
Située dans un cadre naturel exceptionnel, au cœur du parc Livradois-Forez, Ambert offre un environnement paisible, ensoleillé et riche en patrimoine. Ce type de projet séduit particulièrement les familles, jeunes actifs ou retraités désireux de changer de vie, loin de l’agitation urbaine. Si cette expérience pilote s’avère concluante, elle pourrait être étendue à d’autres villes françaises confrontées à des problématiques similaires. Un euro, en apparence symbolique, pourrait donc bien valoir une nouvelle vie.
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