Avant votre prochain voyage, vous devez absolument être au courant de cette arnaque.
Au début du mois, alors qu'il attendait sa correspondance à Bangkok, un passager malaisien a cherché, comme beaucoup de voyageurs, une connexion Wi-Fi gratuite. Cependant, lorsqu'il s'est connecté à un réseau appelé « Free Airport WiFi », il a reçu quelques minutes plus tard des messages inhabituels sur son téléphone portable : des avertissements concernant des prélèvements sur sa carte de crédit à Singapour, des notifications d'achats de sacs à main coûteux, de nouveaux codes de sécurité PayPal.
Il s'est avéré par la suite que le réseau supposé de l'aéroport était un faux réseau Wi-Fi destiné à tromper les touristes. D'autres passagers dans le terminal ont également été victimes d'abus de cartes de crédit, de vols de photos d'identité et d'interception de documents Visa.
Les criminels mettent en place des réseaux Wi-Fi avec des noms officiels tels que « Free Airport WiFi » ou « Airport Guest ». Les utilisateurs qui s'y connectent donnent ainsi indirectement aux auteurs de l'arnaque l'accès à leurs mots de passe et données bancaires, photos et documents, ainsi qu'à toutes les données saisies sur leur appareil.
Cela peut sembler fastidieux, mais pour être tout à fait sûr, il faudrait demander le nom officiel du réseau Wi-Fi au personnel de l'aéroport ou vérifier s'il est indiqué sur les panneaux d'information.
🚨 Méfiez-vous des réseaux entièrement gratuits et accessibles sans écran de connexion.
Lorsque vous êtes connecté au Wi-Fi de l'aéroport, il est préférable de ne pas utiliser d'applications critiques, par exemple de ne pas effectuer d'achats ou de réservations nécessitant la saisie de vos données de carte de crédit, de ne pas consulter de documents sensibles et de ne pas vous connecter à votre banque.
Un accès VPN peut également offrir une sécurité accrue.
Dans le doute, il est préférable d'utiliser vos données mobiles pour surfer sur Internet.
Une autre variante particulièrement insidieuse de cette arnaque est la technique dite « Evil Twin ». Les fraudeurs configurent un nouveau réseau Wi-Fi qui porte le même nom que le réseau officiel. Comme de nombreux smartphones et ordinateurs portables enregistrent automatiquement les réseaux connus et s'y reconnectent sans demander confirmation, les utilisateurs peu méfiants se retrouvent soudainement sur le mauvais réseau sans s'en rendre compte. Pour les pirates, c'est idéal : ils n'ont pas besoin de convaincre activement les utilisateurs de se connecter, les appareils « viennent d'eux-mêmes ».
Bien sûr, ces deux techniques ne sont pas seulement utilisées dans les aéroports, mais aussi dans les cafés, les hôtels ou même à bord des avions. De petits appareils discrets suffisent pour créer un réseau trompeusement authentique et présenter de fausses pages de connexion. Quiconque y saisit ses données d'accès ou se contente de surfer court le risque de voir ses mots de passe, ses informations bancaires ou ses documents interceptés, souvent sans même s'apercevoir de la fraude.
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