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Sacha Yacu

Bénévolat auprès d'animaux sauvages : retour d'expérience

Partir à l’autre bout du monde pour vivre une expérience hors du commun, c’est le pari qu’ont relevé Lolo et Nico, en s’engageant comme bénévoles auprès d’un refuge pour animaux sauvages en Équateur.

Niché en pleine forêt tropicale, ce sanctuaire recueille des espèces menacées, souvent victimes de trafic ou de déforestation. Un retour d’expérience riche en émotions, en rencontres et en prises de conscience, que l’on vous partage ici.

Publié par
Lea B·04/04/2025
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À propos de Lolo et Nico

Nous sommes Lolo et Nico, un couple passionné de voyages et de découvertes. Cela fait neuf ans que nous sommes ensemble et cinq ans que nous avons décidé de tout quitter en France pour partir faire le tour du monde. Initialement, ce devait être un voyage d’un an, mais c’était sans compter sur le Covid et ses aléas. Cette pandémie a bouleversé tous nos plans, mais avec du recul, c’était finalement pour notre plus grand bonheur.

Depuis quatre ans, nous partageons nos voyages sur nos réseaux sociaux, en faisant découvrir à notre audience certains des plus beaux endroits du monde, tout en partageant de nombreux conseils et astuces pour voyager avec un petit budget.

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Pouvez-vous nous parler de l’association pour laquelle vous êtes partis ?

Sacha Yacu, signifiant “Eau de la jungle”, est un centre de sauvetage et de réhabilitation de la faune sauvage situé dans la forêt tropicale équatorienne. Fondé en 2006 sur les terres de la famille Álvarez, le centre œuvre à préserver la biodiversité en luttant contre le trafic illégal d’animaux et la destruction des ressources environnementales.

Le centre accueille des animaux sauvages issus de diverses situations : saisis auprès de trafiquants illégaux, sauvés de zoos ou de cirques, retirés de conditions domestiques abusives, ou encore trouvés blessés dans la jungle. L’objectif principal est de réhabiliter ces animaux et, si possible, de les réintroduire dans leur habitat naturel.

Sacha Yacu collabore étroitement avec la police environnementale (UPMA) et le ministère de l’Environnement de l’Équateur pour combattre le trafic et la maltraitance des animaux sauvages. De nombreux animaux pris en charge ont été capturés illégalement et vendus comme animaux de compagnie, une pratique inadaptée qui conduit souvent à leur négligence ou à leur abandon.

Les volontaires jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement du centre. Ils participent à diverses activités, notamment la construction et l’entretien des enclos, la préparation de la nourriture, les soins aux animaux et la maintenance générale du site. Le centre repose principalement sur ces bénévoles venus du monde entier.

Comment avez-vous découvert ce centre et qu’est-ce qui vous a encouragés à partir ?

Nous avons découvert ce centre sur un groupe Facebook de voyageurs francophones en Équateur. Le témoignage d’une volontaire racontant son expérience nous a profondément émus et motivés à aller donner un coup de main pour participer à ce beau projet.

Nous avons contacté la gérante via WhatsApp en lui indiquant nos disponibilités, et elle nous a accueillis avec grand plaisir, surtout qu’à ce moment-là, il y avait très peu de volontaires présents et malheureusement très peu de fonds financiers.

Ce n’est absolument pas un « gros » projet passant par un organisme officiel ; c’est une petite structure au milieu de la jungle, gérée par les enfants du fondateur. Il ne faut pas s’attendre à une organisation incluant un vol ou un transport depuis la France. Il faut venir par ses propres moyens. Ce sont souvent des voyageurs au long cours en Amérique du Sud qui s’arrêtent au centre pour aider.

Un minimum de deux semaines sur place est demandé.

Les conditions de vie sur place sont assez sommaires, car le centre est situé en pleine jungle. Il ne faut pas avoir peur de croiser toutes sortes d’insectes ou d’animaux…

Une participation financière de 125 € par semaine et par personne est demandée, incluant l’hébergement et les repas. Tous les centres de réhabilitation et projets de protection des animaux sauvages en Équateur demandent une contribution, essentielle à leur survie. Les frais sont élevés, notamment pour les soins vétérinaires, l’achat de matériel de construction et l’entretien des enclos.

Si l’aspect financier est un frein, il existe d’autres projets de volontariat en Équateur où aucune participation n’est requise. En revanche, il ne s’agira pas de s’occuper d’animaux sauvages, mais de tâches plus générales. Ces expériences restent toutefois enrichissantes, permettant de belles rencontres et de nouvelles expériences.

Quel est votre retour d’expérience ?

Nous avons passé l’une des meilleures semaines de tous nos voyages cumulés. C’était notre première expérience avec des animaux sauvages, et nous nous sommes sentis incroyablement chanceux de pouvoir être si proches d’eux au quotidien. Ils sont fascinants et très attachants.

Comme nous étions les seuls volontaires lors de notre semaine, nous nous sommes essentiellement occupés des animaux : nourrissage, nettoyage des cages, entretien des enclos… car c’était la priorité. Lorsque le centre accueille plus de volontaires, les tâches sont plus variées : construction d’enclos, préparation des repas, randonnées dans la jungle pour ramasser des fruits… C’est une véritable vie en communauté où la solidarité est essentielle.

Nous travaillions du lundi au vendredi, de 8h à 12h le matin et 2h l’après-midi. Les week-ends étaient libres, mais nous adorions tellement nous occuper des animaux que nous donnions quand même un coup de main.

Nous logions dans des grandes cabanes en bois, dans des dortoirs plus ou moins spacieux. À notre grande surprise, les matelas étaient confortables, ce qui est plutôt rare en pleine jungle ! Les douches et toilettes étaient communes, et il y avait une grande cuisine/salle à manger pour partager les repas et les moments de convivialité.

C’est une expérience incroyable pour ceux qui aiment mettre la main à la pâte et ne craignent pas de se salir. Nous avions une contrainte de départ liée à notre itinéraire, mais sans cela, nous serions restés au moins un mois…

Nous étions présents lorsque trois bébés singes ont été saisis auprès de trafiquants. Ils demandaient énormément d’attention et ne pouvaient pas encore être placés en enclos, sur recommandation du vétérinaire. C’était incroyable de pouvoir être si proches d’eux. Nous nous sentions chanceux, mais en même temps si tristes pour eux, car ils avaient été arrachés à leurs parents…

Cette expérience nous a confrontés aux réalités du trafic animal en Amazonie. Des sentiments très contrastés nous ont traversés face à cette situation.

Comment cette expérience a-t-elle influencé votre vision du voyage et des échanges culturels ?

Nous avons déjà réalisé beaucoup de wwoofing et de volontariats. Ce sont des moments essentiels de nos voyages, qui nous permettent de créer des liens et d’en apprendre énormément sur les cultures locales. Ces périodes de volontariat restent, la plupart du temps, nos meilleurs souvenirs de voyage.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui envisagent de faire du volontariat à l’étranger ?

Foncez ! C’est une expérience incroyablement enrichissante. Pour les personnes en quête d’authenticité et de rencontres, c’est souvent le meilleur moyen de découvrir une culture de l’intérieur. Et pour ceux qui voyagent sur le long terme, c’est aussi une excellente façon de réduire son budget en échange du gîte et du couvert.

Cependant, toutes les expériences ne sont pas toujours positives. Si cela ne se passe pas bien, n’hésitez pas à partir. Ces engagements reposent sur un accord moral, mais si l’on vous manque de respect ou si vous ne vous sentez pas bien, il ne faut pas rester, même pour économiser quelques euros.

Enfin, méfiez-vous des organismes qui demandent des sommes exorbitantes pour du volontariat. Certains projets légitimes demandent une participation, notamment pour couvrir les frais des soins aux animaux, mais il ne faut pas que cela devienne un business.

Comment contacter le centre ?

Si vous êtes intéressés, contactez Andrea, la gérante, via WhatsApp (Andrea : +593 98 134 1672). Elle vous enverra un PDF avec toutes les informations utiles et les indications pour vous rendre sur place.

Il faut aussi prendre en compte que le centre est situé à 45 min d’une ville, il faut donc aimer être en plein milieu de la nature et très excentré. Il y est possible le week end de prendre un bus pour aller en ville mais honnêtement ce n’est pas la ville la plus intéressante d’Equateur !

N'oubliez pas de suivre Lolo et Nico sur les réseaux sociaux si vous voulez en savoir plus sur le bénévolat.

Credit Photos : sachayacu-ev.org

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