Avec la flambée des prix des hôtels, de plus en plus de voyageurs se tournent vers Airbnb pour des séjours plus abordables—souvent dans des quartiers plus authentiques et moins touristiques.
Mais si c’est une bonne affaire pour les visiteurs, c’est loin d’être toujours le cas pour les habitants. Dans beaucoup de villes, l’essor d’Airbnb a chamboulé la vie quotidienne : loyers qui explosent, commerces de proximité qui ferment, voisins remplacés par des valises à roulettes...
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Airbnb, c’est un peu devenu l’alternative cool aux hôtels. Moins cher, souvent plus original, et surtout plus pratique pour les familles nombreuses qui préfèrent louer une maison entière plutôt que plusieurs chambres.
Mais tout n’est pas si rose. Si le service séduit les voyageurs, il inquiète de plus en plus les villes. À force de transformer des appartements en locations de courte durée, Airbnb contribue à la hausse des loyers, au surtourisme et à la disparition de la vie de quartier.
Un exemple frappant : l’Espagne. Dans des villes comme Barcelone ou Madrid, certaines entreprises n’utilisent plus leurs logements que pour Airbnb. Résultat : les habitants galèrent pour se loger, et les prix s’envolent.
Pour protéger leurs habitants, freiner le surtourisme ou récupérer des logements pour les locaux, elles ont décidé de réguler (voire interdire) les locations de courte durée.
Voici 10 villes qui ont pris des mesures fortes :
🗽 New York, États-Unis
Depuis septembre dernier, la loi locale n°18 a quasiment interdit les locations de moins de 30 jours. Les hôtes doivent être présents et n’accueillir que deux personnes maximum. Résultat : adieu la majorité des annonces.
🏖️ Barcelone, Espagne
En juin, la ville a annoncé vouloir interdire toutes les locations touristiques d’ici novembre 2028. Objectif : récupérer 10 000 appartements pour les remettre sur le marché classique.
🌴 Santa Monica, Californie
Ici, seules les locations avec l’hôte présent sont autorisées. Les locations sans hôte ? Strictement interdites. En plus, chaque logement doit être enregistré et suivre des règles précises.
🎨 Florence, Italie
La ville a bloqué les nouvelles autorisations de location courte durée dans son centre historique pour lutter contre la crise du logement.
🐻 Berlin, Allemagne
La location de courte durée est très encadrée. Sans permis, c’est jusqu’à 500 000 € d’amende ! Le but ? Protéger les logements pour les Berlinois.
🎶 Vienne, Autriche
Depuis juillet, les locations sont limitées à 90 nuits par an, partout dans la ville. Avant, cette règle ne s’appliquait qu’aux quartiers résidentiels.
🎰 Las Vegas, États-Unis
Les logements qui ne sont pas occupés par leur propriétaire sont interdits à la location courte durée. Pour les autres : permis, assurance obligatoire et règles très strictes.
🌺 Penang, Malaisie
Seuls les logements enregistrés peuvent accueillir des voyageurs. Et les séjours sont limités à trois nuits pour limiter les effets du tourisme de masse.
🍁 Montréal, Canada
Après un incendie tragique en 2023 lié à des locations illégales, la province de Québec a durci les règles. Tous les logements doivent désormais avoir un permis, et les plateformes risquent des amendes en cas de non-respect.
🚲 Amsterdam, Pays-Bas
Les locations sont limitées à 30 nuits par an. Les hôtes doivent s’enregistrer auprès de la mairie, et certains quartiers ont carrément dit non aux locations touristiques.
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